Chicago 90

Informations

Jeu : Chicago 90
Support : Atari ST
Année : 1989
Créateur : Microïds
Éditeur: Microïds

Présentation

Chicago 90

Pacmania, ça vous dit quelque chose ? Vous aimez ? Et si on enlève toutes les pastilles, qu’on remplace Pac-Man par une voiture de gangters et les fantômes par des voitures de police, ça vous fait toujours envie ? Alors vous aimerez peut-être «Chicago 90». Le but du jeu ? Sortir de la ville en échappant à la police. L’écran montre une ville en 3D isométrique qui serait Chicago si on fie au titre du soft, mais mon petit doigt me dit que cette ville ne ressemble pas à un tel labyrinthe. Vous avez à votre disposition une carte qui affiche les voitures à vos trousses et un petit écran montrant ce que vous voyez à travers votre pare-brise, et le temps est limité. Là où «Chicago 90» se démarque de la boule jaune bouffeuse de pastilles, c’est que vous pouvez prendre le rôle des fantômes. Heu, de la police. Évidemment, dans ce cas, le but est de coincer les gangsters avant qu’ils ne quittent la ville. Vous ne contrôlez qu’une voiture à la fois, et vous donnez des ordres aux autres (surveiller, poursuivre…).

«Chicago 90» est très joli, la ville est finement dessinée à défaut d’être animée. La voiture que vous dirigez se déplace aisément, bien que son animation soit un peu hachée, et elle fait des bonds lorsqu’elle touche un trottoir à grande vitesse, ce qui peut s’avérer utile. Par contre, le comportement des autres voitures est complètement débile : lorsqu’elles voient devant elles une voiture à l’arrêt, elles ne reculent pas, elles ne la doublent pas, elles ne prennent pas une autre route; elles s’arrêtent, hésitent quelques secondes (le temps de consulter leur assurance auto), puis foncent dessus joyeusement ! Pour le son, ça va aller vite : il n’y en a pas. La surface de jeu a beau être tapissée d’icônes et de petits écrans en tous genres, Chicago 90 est quand même un jeu assez limité dont on a vite fait le tour (malgré ses trois niveaux de difficulté).

Chicago 90 a été développé par Microïds en 1989.